mardi 16 août 2011

La zygène de la filipendule


Titre original: La zygène de la filipendule

Auteur: Ricardo Salvador
Broché: 504 pages
Editeur: Kyklos Editions
Date de parution: 22 juin 2011
Genre: Roman; suspense

Résumé:
Dans l'enceinte d'un zoo en faillite voué à une reconversion en centre de loisirs, un des repreneurs chargés de fermer le site est retrouvé assassiné. Un commissaire qui souffre d'une homonymie fâcheuse avec un célèbre policier belge mène l'enquête, aidé en cela par un médecin légiste déjanté et un inspecteur aussi dévoué qu'inefficace. L'autopsie aboutit à un premier constat improbable : c'est un éléphant qui aurait fait le coup ! Ou un ours... ou peut-être bien les deux ? Mais ce n'est qu'un début, un second cadavre fait bientôt son apparition, puis un troisième... Dans cette jungle urbaine, tout le monde se retrouve dans le collimateur du commissaire : Nestor, le soigneur du zoo, son frère Pollux, bohème notoire et joueur endetté, le directeur du zoo idéaliste alcoolo, l'ambitieux sous-directeur, les membres du conseil d'administration, Joséphine, la femme de service, sorcière à ses heures, et Ginette, la caissière, qui se prépare à une nouvelle invasion teutonne... Immergé dans un univers où les plus dangereux prédateurs ne sont pas forcément ceux que l'on croit, le policier patauge et l'enquête piétine. Ajoutez à cela des vautours rigolards, un orang-outan amateur d'équations différentielles, un lama psychopathe, un tigre végétarien, un couple de dendrobates, sans oublier la fameuse « zygène », et vous obtiendrez un roman dé-zoo-pilant...
Mon avis:

Avant toute chose, merci au forum Partage Lecture et aux éditions Kyklos pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

Bon, un mois n’a pas été de trop pour lire ce long roman. Les conditions n’étaient pas idéales pour moi donc ma lecture a été lente. 

Je ne savais pas vraiment à quoi m’en tenir avec ce livre et c’est bien pour ça que j’avais envie de le lire. Néanmoins, je m’attendais à de l’humour et j’ai été servie.

L’auteur nous sert sur un plateau un décor prometteur et des personnages savoureux et cocasses. Mixez le tout et vous obtiendrez ce roman dé-zoo-pilant et plus encore.

Ce qui m’a frappé en premier dans la lecture, c’est la manière dont l’auteur manie la langue française. Les jeux de mots ne manquent pas, les métaphores et les descriptions sont très parlantes, et l’emploi de certains mots anciens surprend mais ne détonne pas. 
Les noms des différents personnages renforcent leur côté parfois caricatural mais participent surtout à les rendre encore plus drôles, fantaisistes et cocasses. Les différents personnages sont d’ailleurs le point fort du roman, plus que l’histoire en elle-même. C’est leurs rencontres, leurs interactions qui rend les choses farfelues et apportent la dose d’humour. C’est ce que j’ai préféré dans ce roman.
J’ai apprécié la qualité de l’écriture de Ricardo Salvador qui, même si elle m’a un peu perturbée au début, est très agréable et montre que l’auteur maitrise son sujet.
L’intrigue ne sert que de prétexte au Commissaire Maigret, à Madame la sous-préfète Lapaud-de-Loursse, Pollux, Albert-Albert et autres personnages emblématiques pour s’épanouir dans cet univers un peu fou. Certains moments sont de vraies pépites, comme celui de la sous-préfète se baladant dans le zoo avec son magnifique chapeau sous une chaleur accablante. Tout simplement hilarant !

Le seul bémol de ce livre pour moi est sa longueur, j’ai parfois éprouvé de la difficulté à accrocher, trouvant que ça trainait trop en longueur justement. Néanmoins, ça n’a pas gâché mon plaisir.

Il y aurait encore bien des choses à dire sur ce livre mais je finirais en disant que j’ai passé un très bon moment avec cette lecture, bien différente de mes lectures habituelles, et que je ne saurais trop la recommander à tous.

Merci encore pour cette belle découverte !


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