Titre original: Les Morues
Auteur: Titiou Lecoq
Broché: 472 pages
Editeur: Au Diable Vauvert
Date de parution: 18 août 2011
Genre: Littérature française
Résumé:
C'est un roman qui commence comme cela :
« Au début, il y a la sonnette – et la porte qui s’ouvre et se referme sans cesse. Des pas qui résonnent dans l’entrée. Et des embrassades, des « ah », des « oh ». T’es déjà arrivé ? J’croyais que tu finirais plus tard le taff. Ouais, mais finalement j’ai bien avancé. Hé, Antoine on va pas parler boulot ce soir, hein ? Ça serait de la provoc ! Un brouhaha généralisé. Des verres qui tintent. T’as apporté les bougies ? Non c’était à Ema de le faire. » Et c’est un roman qui commence aussi comme cela : « Depuis une dizaine de minutes, Ema gardait la tête obstinément levée vers la voûte. En suivant des yeux les courbes compliquées des arches gothiques de l’église, elle espérait éviter de pleurer. Mais d’une elle commençait à avoir sérieusement mal à la nuque et de deux il devenait évident qu’elle ne pourrait pas échapper aux larmes de circonstance. » C’est donc l’histoire des Morues, d’Ema et sa bande de copines, de ses amis, et, si l’on s’y arrête une minute, c’est le roman de comment on s’aime en France au début du XXIe siècle. Mais c’est davantage. C’est un livre qui commence comme une histoire de filles, continue comme un polar féministe en milieu cultivé, se mue en thriller de journalisme politique réaliste – au cours duquel l’audacieuse journaliste nous dévoilera les dessous de la privatisation du patrimoine culturel français - et vous laisse finalement, 500 pages plus loin sans les voir, dans le roman d’une époque embrassée dans sa totalité par le prisme de quatre personnages.
Mon avis:
Merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Au Diable Vauvert pour ce partenariat!
Juste avant que ce livre me soit proposé en partenariat, j'ai hésité à le mettre dans ma liste des livres à lire, comme quoi le hasard fait parfois bien les choses.
J'avais hésité parce que je ne savais pas trop à quoi m'attendre à la lecture du résumé. J'avais un peu peur du livre prise de tête et surtout qu'il ne me plaise pas, tout simplement.
J'ai donc pu le découvrir grâce à Babelio et ce fut une agréable surprise pour moi.
Je me suis lancée dans cette lecture sans trop en savoir de l'histoire et c'est pas plus mal parfois, je préfère les résumés évasifs à ceux qui vous révèlent la moitié de l'intrigue.
L'écriture de l'auteur est fluide ce qui rend la lecture agréable et rapide. J'ai été frustrée par les chapitres un peu longs parce que je n'aime pas arrêter ma lecture en plein milieu mais rien de gênant non plus. J'ai bien aimé le titre du chapitre figurant sur le côté des pages, j'ai trouvé ce petit détail très pratique.
L'écriture de l'auteur est fluide ce qui rend la lecture agréable et rapide. J'ai été frustrée par les chapitres un peu longs parce que je n'aime pas arrêter ma lecture en plein milieu mais rien de gênant non plus. J'ai bien aimé le titre du chapitre figurant sur le côté des pages, j'ai trouvé ce petit détail très pratique.
Au niveau de l'histoire, j'ai pas trouvé ça "fourre-tout" comme j'ai pu le lire parce que j'ai trouvé le tout cohérent et je n'y ai pas vu de mélange des genres. On peut suivre l'histoire de plusieurs personnages mais sans que ce soit brouillon avec en même temps plusieurs sujets de société traités et d'ailleurs plutôt bien traités. Des sujets très actuels mais sans que ce soit trop prise de tête. J'ai un petit faible pour la charte des Morues à laquelle j'adhère complètement.
Je crois que ma scène préférée est celle qui se passe au Ministère, j'ai bien rit, surtout de la réaction de Fred.
En ce qui concerne les personnages, j'ai beaucoup aimé ceux de Fred, Ema et Blester. Ils ont tous quelques chose qui les rend particuliers et attachant. Leurs rencontres sont souvent le théâtre d'échanges savoureux et on est jamais à l'abri d'une surprise.
Sans que ce soit un coup de coeur, j'ai passé un très bon moment à suivre les aventures des Morues au travers de notre société moderne avec ses côtés positifs et négatifs mais qui nous concernent tous. J'ai apprécié l'humour de l'auteur et je le redis, les personnages qu'elle dépeint m'ont touché chacun à leur manière.
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